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Le #Camer en pleine crise de moutonnite aiguë!

Les limites de la logique ou la logique des limites?

Dans un pays où pratiquement rien ne marche, dans un pays où on semble à chaque fois vouloir expliquer l’inexplicable (glissement de dates) et justifier l’injustifiable (atteintes aux libertés individuelles), dans ce pays où l’impunité est devenue gage d’ascension sociale et où les premiers de classe sont tous, soit partis, soit relégués aux oubliettes et où les derniers jouent aux gangsters en col blanc, experts qu’ils sont devenus en maniement des deniers publics et en falsification de l’information véritable, la logique des gouvernants a certainement atteint ses limites depuis quelques jours: entre les arrestations illégales et la répression sanglante et malhonnête des diverses formes d’expression du désarroi de tout un peuple, cette logique de violence comme réponse systématique aux cris assourdissants du peuple, synonymes de malaises sociaux indéniables aujourd’hui, cette logique-là s’essouffle tout doucement. Et Dieu seul sait si en fait elle n’exprime que le désordre ambiant régnant à l’intérieur de l’équipe qui, même sans mandat légitime, décide de la vie et de la mort de nos compatriotes.

Et pendant ce temps, nous nous insultons, nous nous montrons du doigt, nous nous renvoyons la balle, certifiant qu’elle n’est pas réelle, prétendant que l’ennemi c’est l’autre, que les fournitures de bureau sont plus chères que les vies humaines, que nous ne tolérerons pas les hors-la-loi! De qui se moque-t-on à la fin?

Si cette logique montre fatalement des signes d’affaiblissement, après tout ne dit-on pas chez nous que même le poisson se noie ? Cette logique est purement la réflexion de notre manque de maturité politique.


Theo Ngongang
Les limites de la logique ou la logique des limites?

Tous les Camers souffrent, la majorité en tout cas, mais ils se refusent de pointer du doigt leur bourreau, ou alors se cachent derrière une peur née selon eux des souffrances que leurs parents ont endurées dans le maquis, durant notre guerre de libération! Faut-il les comprendre? La logique des limites de notre cher régime se définit par l’accumulation des dérives et erreurs pourtant évitables qu’on ne compte même plus: entre une FECAFOOT née des avortements de multiples comités de normalisation, une CAN qui nous échappe mais qui nous permet de partager un pactole en milliards de CFA sans comptes à rendre au peuple (qu’il va même faire quoi?), une économie qui ne profite ni du tourisme, ni de notre talent multiforme, artistique, culinaire, ni de notre prétendue manne minière, des services hospitaliers où mourir est malheureusement plus courant que guérir, deux régions désormais ingouvernables où il y a seulement deux ans des revendications pacifiques n’ont pas été comprises ou pire ont été négligées avec les résultats qu’on connaît, etc. La liste est longue mais je m’arrête là ; la patience a ses limites, elle aussi !



Une telle accumulation des limites de notre Etat qualifié de stationnaire par un grand frère socio-politologue, ne peut entraîner que l’asphyxie au long terme et ce terme, prolongé plusieurs fois, est en fait à son apogée, tous les signes sont là pour nous renseigner, ou nous rassurer si on préfère le cynisme!

Je ne sais plus si nous Camers, sommes nous-mêmes des gens logiques, si nous l’avons été un jour, et sinon est-ce qu’on le deviendra… En attendant, je fais le vœu (dernier jour de janvier oblige) que nous réalisions le plus vite que les intérêts d’une minorité, intérêts matériels dans beaucoup de cas, intérêts égoïstes la plupart du temps, ces intérêts-là n’ont jamais développé un pays, encore moins un pays à la monnaie de singe, monnaie partagée par 13 autres moutons de pays, à croire que la Francophonie rend bête! Ou est-ce plutôt la zone CFA et l’illusion d’optique que procure à certains la vue des billets de banque de sa pseudo-monnaie? Quoi qu’il en soit et dans tout ce malaise ineffable, que l’on me pardonne ce syllogisme, qui est peut-être le dernier retranchement de la moindre logique à la Camer : si les Camers sont patients et que la patience a ses limites, alors les Camers ont leurs limites. Ils en ont marre ! Je m’arrête là!

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